Il est des mots que l'on ose dire, des phrases que l'on ose écrire.
Comme un enfant devant sa feuille blanche, je regarde ma toile.
A travers elle, passent les émotions les plus secrètes, mes rires, mes pleurs, mes joies.
Au fil du temps qui court, je me suis perdue dans mon monde.
Enroulée, feutrée, calfeutrée, à l'intérieur, comme pour oublier "l'autre".
Mais n'est-il pas aussi à l'origine de mes toiles...
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