Une fois seulement.



Une fois seulement, une fois.
Juste baisser les bras une seconde.
Et s’endormir, le temps de rien,
le temps de tout.

Et se réveiller.

Neuf ...

Sans peine ni douleur.

Neuf ...
Comme au premier jour.
Ne  plus savoir, que le monde tourne.

A l’envers.

Que des fous au nom de rien,
au nom de tout,
Ordonnent la mort,
dressent des murs de laideur.

Tentacules de haine labourant la terre.


Perdue.

Ne sommes-nous plus que des avaleurs de boniments ?
les couleuvres en rient.
Et louvoient en toute quiétude.
Les armes du verbe haut et fort,


Muselées.


Rongées par des rats,
en toute légitimité.
Au nom de qui, au nom de quoi ?
Et pleuvent les larmes de la terre.

Sillonnant les ravines
de l’incompréhension.


Babel, te voilà ...

Dans toute ta splendeur ...

Olga Guyot



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