Alors, voici que reviennent les temps
des chiens errants et des hyènes ricanantes.
Ils arrivent sonnant tambours et trompettes,
dans son coeur, dans sa tête.
Ils frappent et cognent...
A l'asseau de nouveau,
hantent ses rêves.
Ils sont de retour,
dans un souffle de tempête.
Hurlant la peur et la haine.
Des images d'appocalypse,
des cratères béants,ouvrant
leurs portes, sur des flots rouges.
Rouge sang, ils ravinent et inondent,
barbarie sans nom,
Sang innocent qui pleure,
sur la bêtise et l'ignorance.
Que sont devenus les hommes?
Qui ignorent la pitié,
trouvant leur jouissance,
dans l'odeur fétide de la mort ?
Voient-ils ces lèvres?
Qui s'ouvrent sur le néant ?
Ont-ils senti le désespoir,
de ces mères? Serrant leurs enfants ?
Bras inutiles,
étreignant des âmes ensanglantées.
Nos espoirs d'enfant sont-ils perdus?
Comment ne pas savoir,
ne pas comprendre,
que notre plus grande défaite,
c'est la guerre?